Biographie d' une robe longue ( 1ère Partie )

La robe longue léche les trottoirs de la ville si lumineuse, ses lumières si artificielles. Elle traîne le long de la chaussée. Elle attend. La robe longue n' est plus pure, elle est vraiment sale. Sale des longues heures interminables de promenade sans but dans les rues de Paris. Elle se prenait pour un paladin parfois. La robe longue, dans les rues lumineuses de Paris se lamente sur son sort. Elle ne veut plus être portée, par personne ! Elle ne supporte plus cette vie de vetêment. Ce qu' elle veut, elle, c' est voler de ses propres ailes. Pouvoir se promener dans les rues lumineuses de Paris comme elle l' imagine. Revenir sale comme elle l' imagine. La robe longue n' est pas vraiment triste... Elle est plutôt déçue de la vie... En se faisant coudre, à sa naissance, elle s' imaginait déjà faire les plus grands bals, les plus grandes fêtes mondaines... Elle s' imaginait éblouir toute les autres par ses couleurs étincellantes. Mais elle s' est vite rendu au pays des désillusions... Elle a passé deux années entières dans le magasin accrochée à un ceintre à attendre desesperement un acheteur. Quand celui ci est arrivé ce fut la joie la plus totale ! Mais elle est vite retournée au pays des désillusions... En effet, c' était bien un acheteur. Un travestie. Quelle horreur s' est-elle dit. Elle n' était pas faite pour ça ! Elle devait être achetée par une jeune femme dans la fleur de l' âge, une jeune femme avec qui elle verrait du beau monde... Mais non, elle fut achetée par un homme d' affaire le jour, dragqueen la nuit. Elle s' était faite à cette idée, et puis après tout c' est mieux que de moisir dans ce magasin se disait-elle. Mais la robe longue s' est vite rendu compte que ce n' était pas comme elle l' imaginait encore une fois. Les gens ne so

Comments

[Gaetan]

Je suis extremement surpris par cette interpretation...
Ce qui est drôle c' est que tout coincide parfaitement avec tes propos Benoît...
Mais je n' ai pas écrit ce texte dans ce but...
Alors pourquoi la Biographie d' une Robe Longue ? Parce que je voulais écrire une biographie d' un objet. Alors pourquoi la Robe longue ? Parce que dans la chanson que j' écoutais, le chanteur disait à ce moment là "robe longue", c' était une chanson des Têtes Raides !
En ce qui concerne les evenements, pourquoi se deroule -t- il ainsi ? Je ne pourrais repondre mais je ne pense pas m' etre identifié à cette robe ! Le travestie ? Parce que je voulais quelque chose de surprenant, d' un peu absurde peut etre. Alors je me suis qu' un travestie serait parfais !
Bon après cette analyse, je vais transferer la suite de la biographie sur mon ordi' et la publiais. Je l' ai écrit avant d' avoir lu cette analyse, je tiens à le signaler !
. . .

[Benoît]

Si je n'étais pas moi, je crois que je lirais comme tout à chacun cet article me disant... "quel belle histoire de robe..." Mais comme je suis moi, je te donne mon analyse de ce texte...

Cher Gaëtan, vous êtes une robe, dans votre esprit : vous avez ces cotés qui s'envole et qui traine sur le sol, vous aimé prendre votre temps, être un peu en recul, toujours un peu plus bas que les autres... caché ce qu'il faut, et laisser se decouvrir ce qu'il faut tout juste egalement aussi... L'image de la robe est parfaite et vous colle à merveille...
Longtemps vous êtes resté sur un cintre, oui, longtemps dans la vie vous avez attendu que quelqu'un vienne vous prendre par la main, vienne vous faire vivre certaine chose, longtemps vous avait trainer sur les trottoirs en face de chez vous quand ça n'aller pas avec vos parents... Longtemps la robe que vous êtes a souiller les pavé et est resté accrocher à son cintre comme l'homme reste sur le chemin dans l'attente d'un petit enveniment...

Et puis un acheteur est venu... Celui là, c'est moi... evidement, je crois que l'image du travesti est assez clair... vous pensiez que je pouvais vous aimez comme une femme le ferez, vous pensiez que j'avais tout les attribut sentimentaux que celle ci possede, mais vous vous trompiez, vous vous apercevez vite que je suis un homme... oui un vrai qui vous fait saigner parfois, et ça c'est difficile a croire ou a supporter...
Vous pensez alors que vous méritez une vrai femme, puisque vous êtes quelqu'un de normal -une simple robe après tout, sans extravagance-, vous méritez une femme et non pas quelqu'un de doué -un homme d'affaire- qui lorsqu'il serait avec vous, deviendrez cet espèce de chose immonde... L'image est un peu forte je trouve... je crois que vous connaissait ma haine pour les homosexuel, malgré mon homosexualité..; alors utilisé l'image de travesti... pourquoi pas ! -dit-il amusé...

La phrase : "Elle devait être achetée par une jeune femme dans la fleur de l' âge " montre bien la necessité que vous avez a vous retrouvez avec une femme... Vous ne suportez pas d'être dans les bras d'un homme, et pourtant vous aimer ça : vous nous le pouvez en ajoutant : " et puis après tout c' est mieux que de moisir dans ce magasin se disait-elle ".

Je crois qu'il y a encore tellement de détail qui trahisse tout ce qui se passe en vous... Vous savez que vous ne pourrez jamasi me trompez en parlant ici... Je lis chaque phrase que vous laisser comme je lirais dans vos yeux... Moi avec des mots vous ne me bernerais pas...
Je lis tout ce que vous aimeriez me dire mais que vous ne pouvez dire à cause de la moral ou de l'hétique, enfin bref du fait que vous n'ayez "pas le droit"... et ça, ça je sasi que moi seul en est capable...

Beaucoup passe ici -dont elle, et elle m'en excusera, mais ce n'est pas contre elle du tout, mais il en est ainsi, moi même je n'y suis pour rien...- et ne vois que des mots aligné dans un desordre parfois étrange, ou dans un ordre parfois génant... Moi je vous lis en entier, jusqu'au fond de votre petit tête, et je vois tout ce qui se passe...
Je m'accroche à cet espoir de vous comprendre toujours plus, même si cela me fait du mal de vous voir déballer des choses si innaupignatre que des détails insignifiant là ou il ne devrais pas l'être...
J'en suis désolé...

Et sachez que moi aussi je vous deteste comme au premier jour, comme vous me l'avez dit parfois...